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Cette fertilisation raisonnée allie à la fois le rendement ainsi que la protection de notre environnement,
ce qui assure une Agriculture plus durable.
Dans la nature il n’y a pas de bonne ou mauvaise terre, en tout état de cause, le premier vrai conseil est d’apprendre à tirer parti du milieu existant. L’atteinte d’objectifs de rendement passe par la recherche de l’équilibre entre les besoins d’éléments nutritifs et les apports en fertilisants tout en tenant compte de la richesse du sol (compaction-drainage), de la rotation des cultures, et bien sûr des pratiques culturales à moyen comme à long terme qui ont aussi leurs impacts sur l’environnement de proximité.
Une plante se compose d’environ 85 % d’eau et de 15 % de matière sèche, constituée de fibres, sucres et protéines, mais très peu de minéraux (2%) qui sont pourtant les éléments de base qu’elle doit « assimiler », et dont le vecteur se trouve être le sol.
Le Calcium améliore la rigidité des tiges et la maturité des fruits et des graines. C’est le principal élément responsable de la division cellulaire de la plante, le Calcium est donc indispensable à la croissance des végétaux !
Le sol se compose de particules minérales et de matière organique, leurs niveaux influents sur la texture et la structure de celui-ci, et détermine un potentiel agricole propre.
Le sol a besoin d’argile, d’humus, de micro-organisme mais également de Calcium qui agit comme liant entre les particules présentes et contribue l’amélioration de la structure du complexe argilo-humique, l'infiltration des racines et de l'oxygène qui est favorisée.
Ce qui donne différents types de sols qui caractérisent notre territoire :
Comme les sols crayeux, marneux ou superficiels des côtes calcaires riches en calcium. Ou à l’inverse pour la majorité des sols : granitiques, schisteux, gréseux, sableux, limoneux qui sont naturellement acides, qui se voient dotés d’une mauvaise aération et donc d’une activité biologique amoindrie.
Les engrais de ferme, l’utilisation croissante d’engrais azotés,
ainsi que le prélèvement de calcium et de magnésium par les plantes contribuent à l’acidification des sols.
Cette acidité pernicieuse (PH inférieur à 6) ralentit l’activité microbienne et la décomposition de la matière organique, ce qui réduit de fait la minéralisation et donc du potentiel assimilable pour la plante pour sa croissance.
Il est bon de souligner que les agriculteurs qui ont une terre acide ont souvent beaucoup trop de matière organique qui « dort », et dont les éléments (azote-phosphore) deviennent justement accessibles dès qu'on comble le besoin en base, par l’augmentation du PH.
De même il est tout aussi important de veiller à ce qu’une fertilisation apportée serve effectivement à nourrir la plante de manière optimisée, à l’heure où le prix des fertilisants ne cessent d’augmenter…
Cet engrais minéral naturel complémentaire permet de développer facilement et rapidement le potentiel de la terre.
La Chaux structure le sol par son effet pérenne ce qui limite l'effet de lessivage. Les éléments contenus par les engrais sont donc plus efficients, et par voie de conséquence, il s'en suit une augmentation du rendement comme de qualité.
Le Chaulage de redressement : consiste en l’apport progressif d’amendements basiques sur plusieurs années de manière à redresser le pH du sol. Attention il ne faut pas relever le pH de plus d’une unité à la fois sous peine de bloquer certains éléments.
La Chaulage d’entretien : consiste à apporter régulièrement (tous les 3 à 4 ans) un amendement basique destiné à maintenir le pH et à restituer au sol les quantités de calcium utilisées au cours du temps.
Chaux BOEHM & Cie n’est pas spécialisé dans l’amendement et l’épandage de Chaux pour les cultures agricoles, toutefois nous disposons de la plupart des produits nécessaires (
Nous indiquons dans cette rubrique quelques conseils qui restent sous réserve, il sera toujours préférable de s’adresser à un professionnel pour évaluer rigoureusement les dosages à effectuer par hectare.
Utilisée d’abord dans la désinfection et l’assainissement des bâtiments d’élevages, car les parasites prolifèrent dans le milieu acide des effluents.
Utilisée pour augmenter le pH des prés, ce qui favorise la structure du sol et la densité du tissu herbeux (vie bactérienne, développement racinaire) et vise à augmenter la composition de la flore (trèfle, pâquerettes...), limiter les joncs, les fougères.
Utilisée pour augmenter les apports en calcium et oligo-éléments divers pour le développement du bétail au travers sa nutrition, tout en bloquant les éléments toxiques des sols acides et prévenant certaines carences.
Utilisée pour optimiser de manière préventive l’apport des engrais, en améliorant les surfaces d’échanges et d’assimilabilité.
La saison où l'effet est optimal est le printemps (15 février et jusqu'au 15 mai) juste avant la pousse. Ou alors l'été, parce que la végétation est résistante, voire après le foin, et juste avant la pluie.
Attention ! Si l’on apporte de la Chaux vive, cela doit se faire en dehors de la présence des animaux dans la parcelle.
Utilisée pour améliorer ou maintenir une bonne structure du sol année après année et pallier au phénomène d’acidification.
Utilisée pour optimiser de manière préventive l’apport des engrais, en améliorant les surfaces d’échanges et d’assimilabilité.
Utilisée pour loquer les éléments contenant des traces métalliques qui sont très toxiques et largement défavorables au développement des plantes comme sur notre santé…
Utilisée pour lutter contre les nuisibles qui font des ravages sur/dans les sols (taupins, limaces, etc…)
Pour celles de printemps,
Maïs : Avant de le semer, enfouir la Chaux de manière superficielle avec un outil à dents ou disques.
Orge et Avoine : à la mi-mars, sur une terre labourée et hersée
Pour celles d’automne,
Céréales : L'été, après la récolte, il vaut mieux enterrer la chaux.
Rotation (blé-orge-colza) : mettre la Chaux avant de semer le colza ou la luzerne (lutte contre les limaces), ou avant l’orge (exigeante au calcium) tout comme la luzerne d’ailleurs.
Utilisée de manière traditionnelle pour lutter contre l'acidification des terrains, en correction ou entretien, sauf pour les sols en marne pure et les coteaux calcaires secs et pauvres.
Utilisée pour bloquer les éléments contenant des traces métalliques qui sont très toxiques et largement défavorables au développement des ceps (maladies) comme sur notre santé…
Utilisée pour améliorer ou maintenir une bonne structure du sol année après année afin de la travailler aisément.
Utilisée pour lutter contre l'acidification des terrains, en correction ou entretien.
Utilisée pour améliorer l'état sanitaire, lutter contre les maladies et le dépérissement en partie dues à l'acidité
Utilisée pour améliorer la strate herbacée et la qualité des eaux infiltrées
Utilisée pour améliorer et stabiliser la qualité de l'eau et permettre que les engrais soient plus efficaces pour augmenter la nourriture naturelle disponible et la croissance des plantes
Utilisée pour augmenter l’alcalinité totale, qui permet une meilleure libération de CO2 pour la photosynthèse et accroit la capacité tampon en stabilisant la qualité de l’eau au cours de la journée.
Utilisée pour rééquilibrer les paramètres de l’eau si les quantités de matières organiques sont trop élevées (diminuant l’oxygène) dans le sol du fond ou dans l’eau, ce qui permet d’ailleurs de freiner la production d'algues microscopique.
Utilisée pour la neutralisation et la précipitation de certaines substances toxiques, comme les composés de fer, au fur et à mesure que le PH augmente.